• Saison 2023-2024
  • Opéra Underground
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  • Concert

Yamandu Costa & Antonio Zambujo

Trésors lusophones

  • Dates 6 avr. 2024
  • Tarifs de 13€ à 35€
  • Lieu Opéra de Lyon
  • Durée 1h30
  • Ouverture des portes et du bar 19h30
  • Début 20h

Le temps d’un soir, la grande scène de l’Opéra jette un pont entre le Brésil et le Portugal. Leurs maîtres d’œuvre ? Deux amis et humbles géants : Yamandu Costa, génie brésilien de la guitare, et António Zambujo, le plus grand chanteur portugais actuel, qui célèbrent avec une contagieuse ferveur les liens entre leurs pays respectifs, de la bossa nova au fado, de la samba-cançaõ aux chants populaires de l’Alentejo.

Présentation

Le 4 septembre 2022, le Portugais António Zambujo et le Brésilien Yamandu Costa, amis de longue date et partenaires musicaux occasionnels, partagent la scène du Teatro Tivoli de Lisbonne. La raison de leurs retrouvailles est on ne peut plus solennelle : on célèbre ce soir-là le 200e anniversaire de l’indépendance du Brésil. Une quinzaine de chansons durant, les deux comparses transforment cet exercice officiel en conversation aussi douce que flamboyante. Comme pour rappeler que c’est avec le fil d’or de l’intime et de l’écoute que se tissent les plus étroites amitiés entre les peuples.
Sur le plan de l’expression, un océan, pourtant, semble les séparer. D’un côté, Yamandu Costa, l’enfant terrible de la guitare (7 cordes) brésilienne, dont la virtuosité en bourrasques n’a d’égale que la versatilité sans limites. De l’autre, Antonio Zambujo, le crooner dont le timbre a la pénétrante légèreté d’un zéphyr. Mais tous deux ont en vérité beaucoup en commun, à commencer par cette forme d’indiscipline qui les a conduits à écouter leurs aînés tout en fuyant le purisme et les logiques de caste. Le courant ne pouvait que passer entre Yamandu le danseur de corde, dont le jeu est une très subtile invitation au vertige, et António, qui a amené le fado à accomplir sa révolution de velours en l’ouvrant aux nuances de son Alentejo natal, du jazz ou … de la chanson brésilienne (laquelle, par la voix de ses aînés Caetano Veloso et Chico Buarque, n’a pas tardé à le reconnaître comme l’un de ses dignes héritiers).
Pour voir à quelles altitudes ces deux-là ont coutume de se hisser, il suffit d’écouter leurs sublimes relectures de Buarque, Tom Jobim ou Ernesto Nazareth, ou encore de standards de fado ou de samba-cançao. Au début de leur concert lisboète, Yamandu Costa n’a-t-il pas cité son illustre compatriote Jobim : “Les hommes créent les frontières, mais l’aigle passe au-dessus” ? Le 6 avril, c’est sur la grande scène de l’Opéra que l’impérissable majesté de la chanson lusophone va planer.

Yamandu Costa – guitare 7-cordes, António Zambujo – chant, guitare

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